lundi 9 juin 2008

Absence de filiation culturelle entre le monde occidental et le monde musulman

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Sylvain Gouguenheim.

Ce courageux historien, professeur d’histoire médiévale à l’Ecole normale supérieure de Lyon, lance un véritable pavé dans la mare de l’historiquement correct en prouvant l’absence de filiation culturelle entre le monde occidental et le monde musulman. Son livre, Aristote au mont Saint-Michel (Gallimard), pulvérise la thèse prétendant que le savoir grec antique (philosophie, médecine, mathématique, astronomie), après avoir tout à fait disparu d'Europe, a trouvé refuge dans le monde musulman, qui l'a traduit en arabe, l'a accueilli et prolongé, avant de le retransmettre finalement à l'Occident, permettant ainsi sa renaissance, puis l'expansion soudaine de la culture européenne. Il démontre, sources à l’appui, que les liens avec Byzance ne furent jamais rompus. A la suite de l’historien Jacques Heers, il explique que la réception de la pensée grecque par les musulmans fut sélective et limitée par le Coran. Mais surtout, et ceci explique le titre du livre, il nous apprend que les moines traducteurs du Mont-Saint-Michel ont fait passer presque tout Aristote directement du grec au latin, plusieurs décennies avant qu'à Tolède, on ne traduise les mêmes oeuvres en partant de leur version arabe. Ce solide mémoire a valu à l’historien d’être jeté au centre d’une violente polémique. Preuve de l’importance de son essai, la presse gauchiste produit depuis un mois de violentes attaques contre le pauvre professeur… et ses collègues gauchistes de l’université exigent son renvoi de l’ENS !