dimanche 10 juin 2007

La démocratie sous le filtre de l'Islam orthodoxe.

Extraits du forum zad-almouslim.org... S’il est vrai que l’islam et la démocratie se retrouvent sur certains détails tels que le choix du chef de l’Etat par le peuple, l’élection des représentants du peuple, le fait de demander compte aux gouvernants... [Dans le système démocratique] Les fondements du pouvoir émanent de l’esprit humain imparfait et sujet à l’erreur... Dans le système démocratique, la politique étrangère est axée sur le respect des frontières étatiques et des eaux territoriales. On y considère sacrée la liberté des peuples à choisir leurs systèmes et lois... Le système démocratique préserve la séparation et la multiplication des petits Etats. Il défend l’idée d’« indépendance » de ces petits Etats... dans le système du pouvoir en Islam, Les fondements du pouvoir proviennent de la révélation du Créateur absolu et parfait... En islam, la souveraineté revient à la sharia (ou Loi islamique), non au peuple ou à la Umma... Sous l’égide du système du pouvoir islamique, la politique étrangère est axée sur le djihad en vue de la diffusion de l’islam. Elle combat les frontières et les obstacles matériels, qui entravent le passage des individus de l’adoration de l’homme à l’adoration du Maître des hommes... Le Khilafah ne reconnaît ni les frontières ni l’indépendance d’un pays islamique par rapport à un autre. La Umma (la communauté des musulmans dans le monde) est une entité unique et indivisible. Il n’existe qu’un même Etat, une même armée, un même drapeau... Les institutions démocratiques respectent les nationalismes, les sectarismes et l’esprit de clan d’une façon générale; elles les encouragent même et les préservent... Le système du pouvoir islamique dissout le nationalisme et l’ethnocentrisme ; il leur substitue le lien idéologique de l’islam... Pour la civilisation islamique, le licite et l’illicite sont la mesure de toute chose et l’élément d’appréciation de tous les actes... Les libertés, au sens occidental, sont interdites par l’islam car elles s’opposent aux prescriptions de la Loi. La liberté dans la terminologie juridique islamique n’a qu’une seule signification : l’état de celui qui a été affranchi de l’esclavage... L’esclavage n’existant plus, le terme"liberté" dans l’usage courant ne peut donc faire référence qu’à la conception occidentale. Ceci dit, le musulman est fier de sa soumission à ALLAH car être l’esclave ou le serviteur de son Créateur est la plus noble qualité que puisse avoir un croyant. Or, la véritable soumission consiste à obéir aux ordres de son maître... La liberté d’opinion ou d’expression. En islam, l’opinion n’est pas libre mais soumise à la Loi islamique. Il existe ainsi trois sortes d’opinion : L’opinion interdite, telle que la médisance, la calomnie, la diffamation dont sont victimes les femmes vertueuses, les attaques ou les propos injurieux contre l’islam, etc. L’opinion obligatoire, telle que l’obligation d’ordonner les actes convenables et de mettre en garde contre les actes répréhensibles, demander compte aux gouvernants, etc. L’opinion soumise à l’indifférence juridique : dire du bien ou se taire... L’islam est donc aux antipodes de la liberté personnelle telle qu’elle est conçue en Occident. L’amalgame que font certains entre islam et démocratie n’est donc qu’une vision superficielle due à un jugement hâtif. L’examen minutieux montre que ces deux systèmes sont diamétralement opposés, tant dans les principes que dans les détails.
par zadalmou le 12 janvier 2007 . Lire tout l'article...