lundi 16 avril 2007




Vous pensez au débat sur l'immigration qui aura lieu à l'Assemblée ?
Ce débat capital, qui est au centre des préoccupations de nombreux Français, est déjà rejeté par la gauche, uniquement en application de cette idéologie antiraciste qui fait croire que quiconque prononce le mot immigration est un xénophobe et un extrémiste. C'est ainsi que ce sujet a été ignoré durant trente ans et qu'il continue à être périlleux.
Deux événements qui vont booster une gauche en perte de vitesse selon vous ?
C'est possible. Mais il serait alors navrant qu'elle se refasse une santé grâce à un dogmatisme hypocrite. Ce qui me motive c'est de dénoncer cette république des bons sentiments, des faux gentils (lire La République des faux gentils, Éditions du Rocher, avril 2004 *), qui assène des vérités, refuse de regarder les choses en face, se ment à elle-même, bidonne les chiffres, rend le débat impossible et prend les gens pour des imbéciles. Le gouvernement va-t-il supporter les accusations de xénophobie et de racisme?


Un autre pan de notre société aussi ressent un profond malaise. Il s'agit de l'Éducation Nationale. Nous recevons à Primo un grand nombre de témoignages de professeurs, personnels d'encadrement qui disent que le couvercle de la marmite va sauter. Mais ils refusent de témoigner autrement que de manière anonyme, ne se sentant pas soutenu par leur hiérarchie.
Vous avez raison. L'école est un excellent révélateur de ce qui se passe aujourd'hui. Vous avez encore le discours dominant qui assure, avec Jack Lang en première ligne, que l'École française est parmi les meilleures et qu'il n'y a aucun problème. Il y a même eu un bouquin qui assurait: « le niveau monte! ». C'est dire !