vendredi 4 juillet 2008

Mémoire sur les accommodements

http://pointdebasculecanada।ca/

Un Algéro-Québécois islamolucide décode pour nous la langue des suprématistes islamiques

mardi 26 février 2008, par Jugurten

À partir d’une analyse du mémoire du Centre culturel islamique de Québec, Jugurten traduit pour nous la « langue islamique ». Il a vécu en Algérie la montée de l’islamisme, et sait reconnaître ces forces obscures qui sont à l’œuvre ici même, au Québec. Que tous les bien-pensants se réveillent ! Vous êtes manipulés ! Joignez le camp des « islamolucides » !

Vous pouvez consulter le mémoire du Centre culturel islamique de Québec (CCIQ) sur notre site en cliquant ici. Notez que le CCIQ est membre de la Ligue islamique mondiale, qui vise à disséminer l’islam wahhabite saoudien partout dans le monde, notamment au Canada.

[...] L’uniforme des islamistes

À propos, dans les pays arabes, le djelbab est à l’islamisme ce qu’est l’uniforme d’officier pour une armée régulière. Seules les femmes ayant accompli un parcours militantiste ardu et complexe arrivent au stade de porter le djelbab. Ne vous attendez pas à voir une paysanne musulmane porter le djelbab. Il est réservé aux femmes jeunes, belles, instruites par le coran, militantes et totalement engagées pour la cause islamiste. La plupart sont riches et de familles honorables. La seule exception concerne les épouses de chefs islamistes chevronnés.

L’islam(isme) est une doctrine dont le seul agenda est d’embrigader du monde, le maximum de monde. Ce beau monde, il faut bien le compter et le distinguer, ne serait-ce que pour savoir combien il reste encore de monde à embarquer dans cette immense Arche qui prétend sauver l’humanité des flammes de l’enfer. L’Arche qui sauve du Déluge étant un concept déjà pris par un autre mythe, il fallait bien trouver autre chose !

Je disais donc que dans toute doctrine qui embrigade, il faut revêtir l’embrigadé(e) d’un uniforme distinctif. L’islamisme voile la femme dès le jeune âge. Pour les hommes, il est recommandé un qamis (jamais de cravate !) et un pantalon ne descendant pas plus bas que le bas du mollet. Le tout agrémenté d’une barbe caractéristique. Notons que l’uniforme préconisé pour les hommes ne commence à faire son apparition que lorsque toutes les femmes (ou presque) sont voilées.

Le contingent des militantes voilées

Les militantes et les femmes vivant sous la domination physique ou idéologique des hommes sont les premières à se voiler. Ces femmes dominées, une fois voilées, acquièrent une liberté relative inespérée et finissent par oublier par quel procédé elles ont été amenées à porter le voile. Elles deviennent alors militantes à leur tour et apprennent le langage des musulmanes qui avaient été embrigadées très jeunes.

Ce premier contingent s’occupe alors de « travailler » la gente féminine musulmane non encore voilée. Tout un réseau social, communautariste, de voisinage, de bouche à oreille, de prêches, d’échange de cassettes vidéo, audio, de CD et DVD, de livres, d’anecdotes racontées au détour d’un arrêt de bus, d’une allée de supermarché, ou d’un coup de téléphone, tout cela se met en branle et s’affaire à grossir les rangs des voilées.

C’est une activité sociale à plein temps prise entièrement en charge par la communauté, sans violence, sans réelle pression, sans remous. Chacun, à son niveau, sans même s’en rendre compte milite et se dévoue dans l’effervescence de cette fourmilière silencieuse. Chaque individu s’affaire à son niveau au service d’un immense organisme dont aucun individu n’a réellement conscience.

C’est comme les cellules d’un organisme biologique qui réalise des fonctions locales sans avoir une vue d’ensemble du système entier, ni même savoir qu’il y a un chef d’orchestre appelé cerveau, qui lui-même fait partie de l’immense organisme vivant. Un homme qui assassine sa fille qui refuse de porter le hidjab n’est qu’une cellule incompétente à produire les enzymes nécessaires à transformer une jeune fille non voilée en jeune fille enhidjabée.

C’est exactement comme cela qu’il est perçu par les cellules avoisinantes du même tissu. Les hudud (limites) sont des châtiments corporels ou carrément l’assassinat, prévus par la charia pour éliminer les individus (cellules) que son voisinage a été incompétent à mettre sur le « droit chemin ».

Quand la charia n’est pas officiellement en vigueur (communautés musulmanes en occident), l’islamiste peut exécuter le hadd (pluriel de hudud), sans se voir désapprouvé par sa communauté। Il aura seulement affaire à la loi du pays où il vit, et cela n’est rien du tout pour lui devant le sentiment d’avoir accompli un devoir.

Embrigadement des masses

Voila où mène l’endoctrinement, l’embrigadement massif, la dépersonnalisation et l’aliénation de sociétés entières. Le dispositif d’endoctrinement massif a des limites. Quand tous les moyens pacifiques sont épuisés, il reste encore en général 50% de femmes et de jeunes filles à voiler. La communauté serre alors un peu la vis. En fait, les uns serrent la vis aux autres. Il n’est pas rare qu’un homme dont l’épouse n’est pas encore voilée, évoque la nécessité qu’une femme se voile. Il le fait à différentes occasions, en rencontrant une amie de sa femme, par exemple, ou lors d’une fête entre amis. C’est tout le monde qui fait pression sur tout le monde, allant jusqu’au harcèlement moral et aux menaces contenues dans les prescriptions religieuses. Ces menaces sont évoquées sans aucune agressivité.

Elles relèvent simplement de la pression psychologique. C’est à ce stade qu’apparaissent les jugements de valeur sur les femmes non encore voilées. Ces jugements agissent comme une pression psychologique supplémentaire aussi bien sur les femmes non voilées que sur leurs époux, leurs frères, leurs enfants et leurs parents. Pour éviter « l’opprobre », beaucoup de femmes cèdent et beaucoup d’homme serrent encore plus la vis. C’est la course vers la dureté avec ses proches. Cette campagne sourde et invisible de l’extérieur de la communauté peut durer des années. Mais elle donne toujours de « bons » résultats.

À la fin de cette campagne, il reste encore 10 à 15% de femmes non voilées. Ce sont des récalcitrantes « irrécupérables », de personnalité trop forte pour se laisser embrigader par le lavage de cerveau, la manipulation psychologique, le harcèlement et les menaces. Il ne reste plus que la force violente et les maltraitances physiques en tous genres (vitriol, acide, tournantes, viol..).

Ce schéma est toujours le même partout. Je l’ai vu fonctionner de l’intérieur en « live » et j’en ai décodé et compris tous les rouages. La société musulmane le trouve tout à fait normal, voire naturel. Lorsque nous vivions dedans, moi et mes amis, nous pouvions mesurer le degré d’islamisation radicale d’un quartier (en Algérie) rien qu’en comptant le nombre de femmes voilées aux arrêts d’autobus, versus les femmes non voilées...