lundi 3 décembre 2007

La religion qui tue

par François Gros D'Aillon cyberpresse.ca
Depuis Yaveh envoyant les Israélites à la conquête de Canaan en leur recommandant de ne laisser âme qui vive, en continuant par Allah envoyant les arabes convertir à l’islam, à la pointe de l’épée, le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord, l’Espagne et arrêté enfin par Charles Martel lors de la bataille de Poitiers (732), sans oublier les deux siècles de croisades opposants chrétiens et musulmans, puis les atrocités des guerres de religions au XVIe et XVIIe siècle en Europe, chrétien contre chrétiens.

Mentionnons au passage l’inquisition et les autodafés de la très catholique Espagne, sans oublier Jeanne d’Arc, brûlée vive en 1431, à l’âge de 19 ans, grâce au très vénérable évêque Cauchon (c’est une erreur d’orthographe, le « au » était en fait un « o »). Plus près de nous, rappelons les pogroms de la Russie orthodoxe, la barbarie nazie et le massacre de cinq millions de juifs, et tout près de nous maintenant, les musulmans chiites contre sunnites et leurs attentats qui font quotidiennement des dizaines de morts en Irak.

Il faudrait des livres et des livres pour rappeler tout le mal que les religions ont pu faire, toutes les atrocités qui ont été, sont, et hélas seront encore commises aux nom des dieux. Les religions ont fait des milliers de fois plus de victimes que l’alcool. Or on interdit l’alcool aux moins de 18 ans; si on était un tout petit peu logique et cohérent, on devrait donc interdire la religion aux moins de 98 ans.
Lors d’un passage récent à Télé-Québec, le philosophe français Michel Onfray, interviewé par Stéphan Bureau, considérait les religions comme des pathologies ; j’ajouterais de dangereuses pathologies, responsables depuis plus de 3000 ans de millions de crimes et d’atrocités.